Nos conseillers
régionaux ont adopté le schéma de participation de la région à
l’implantation d’Iter. L’engagement de principe de 152 millions d’euros
voté en 2003 a été confirmé vendredi, à l’occasion d’une séance
plénière. Excepté les 70 millions d’euros pour la construction de la
machine elle-même, la part la plus importante de l’enveloppe – 55
millions d’euros – ira à la création d’une école internationale.
Elle accueillera 1 200 enfants de vingt nationalités, de la maternelle
au bac. Par ailleurs, 15 millions d’euros seront affectés à la
modernisation de la ligne ferroviaire Aix-Manosque, et 12 millions
d’euros iront à la maîtrise foncière.
« Cette répartition est une bonne chose. Mais Iter est un projet de
recherche de prestige ; c’est donc à l’Etat de prendre en charge les 70
millions d’euros réservés à la machine », a estimé Catherine Levraud
(Verts), dont le groupe s’est opposé à la délibération. Les Verts ont
de nouveau défendu l’idée d’un développement des énergies renouvelables
parallèle à celui du nucléaire : un euro dépensé pour Iter devrait
correspondre à un euro engagé pour ces énergies.
Le conseil régional a par ailleurs entériné la troisième phase du
projet Euroméditerranée, pour la période 2006-2012. Sur l’enveloppe
globale de 132 millions d’euros (dont 20 alloués par la région), 60 %
concerneront le projet de Cité de la Méditerranée. Il s’agit de
construire des logements, des commerces et des équipements culturels
sur un site allant du Vieux-Port aux bassins d’Arenc.